JE ME SUIS ACHETEE UN PANTALON EN PLASTIQUE

Je n’aurais jamais pensé que je serai le genre de fille à craquer pour un pantalon en vinyle (il semblerait que dire plastique c’est cheap… !).

Déjà à cause de la réputation de cette matière qui est loin d’être super super : je vous laisse faire une recherche sur google images pour comprendre ce que je sous-entends, et aussi parce que je ne savais pas trop comment le porter. Si j’en crois mon feed instagram le meilleur combo serait : tee-shirt Gucci + veste à carreaux + pantalon verni. Seulement je n’ai pas de tee-shirt Gucci (600€ le tee-shirt, whaaat ??) et essaies désormais de ne plus m’acheter de vêtements à usage unique (à part les robes pour les mariages évidemment, mais c’est une autre histoire!).

Et puis il y a aussi ce cycle de l’achat que connaissent peut-être les autres fashion-victimes-plus-si-anonymes, cycle que je tente désespérément de briser pour me libérer de mon addiction aux tendances. S’il y a des personnes saines dans l’assemblée, voici un peu près comment ça se passe :

1 – Je vois un pantalon en vinyle sur un défilé et pense simultanément que la mode parfois, c’est vraiment n’importe quoi. C’est la phase dite du déni.

2 – Je vois un pantalon en vinyle sur une fille super cool et pense simultanément que c’est certes original mais finalement pas si mal. C’est la phase dite de l’acceptation.

3 – Je cherche un pantalon en vinyle sur tous les sites internet. C’est la phase dite du désir.

4 – J’achète mon pantalon en vinyle. Je porte mon pantalon en vinyle. Je ne jure plus que par le vinyle. C’est la dernière phase, celle de l’addiction… Qui laissera place à la phase de la lassitude, 6 mois plus tard dès lors qu’une nouvelle tendance donnera naissance à un nouveau cycle.

Pour toutes ces raisons je ne pensais pas que je serai cette fille qui s’achèterai un pantalon en vinyle, ni même que je serai celle qui reporterait des sweats XXL comme au lycée, et encore moins rose, et encore moins avec un tee-shirt en résille dessous.

Et pourtant….