J’ai toujours aimé écrire… depuis que je sais écrire. Un amour des mots peut être un peu trop dévorant pour ma pauvre maman qui corrigeait patiemment les nombreuses histoires rocambolesques et bourrées d’orthographe que je pondais toutes les semaines. La palme revenant à mon histoire de princesse finissant par un magnifique « Ils se marièrent et le soir même eurent 9 enfants »… mes sœurs en rient encore ! Je ne devais pas avoir plus de 8 ans et n’avais clairement pas beaucoup de connaissance théorique sur l’art de faire des enfants…

Un peu plus tard, au primaire, je me mettais en tête d’écrire la suite d’Harry Potter. Toute mes amies attendaient avec impatience cet opus que je n’ai jamais eu la foi de finir. N’ai pas J.K. Rowling qui veut. Cela ne m’empêchait pas de tanner mes institutrices de « Maîtresse s’il vous plaît on peut faire une expression écrite » qui m’ont valus quelques inimitiés en classe…

Au lycée, en littérature je choisissait systématiquement le récit d’invention. Alors même que mes notes y étaient bien moins bonnes qu’en dissertation. Je crois que mes profs n’accrochaient que très peu avec mes histoires finissant systématiquement par une mort tragique ou une destruction massive de tout l’environnement décris sur les 10 pages précédentes. Ou étais-ce ces 10 pages qui coinçaient ? « Bon travail mais un peu de longueur » le bel euphémisme pour m’inciter à d’avantage de synthèse j’imagine.

Puis j’ai commencé des études dans un BTS ou les seules rédactions écrites demandées portaient sur des sujets aussi inspirant que « Calculez le bilan financier de cette entreprise et résumez en une phrase votre préconisation pour mr X PDG de la société duchmole ».

La créativité complètement brimée j’ai ouvert mon blog pour garder un espace d’expression libre. A l’époque je n’avais pas encore tout à fait renoncé à mon rêve de devenir chroniqueuse pour un magazine féminin.

Il en a été ainsi pendant toutes mes études entièrement tournées vers la pratique et ne laissant aucune place à la littérature et l’expression écrite.

Je profitais donc d’être constamment sur un ordinateur pour écrire quand cela me chantait, en prenant bien soin de prendre un air absorbé. Evidemment, il ne faut pas prendre les profs pour des cons et mon petit stratagème à vite été découvert. Il faut dire que je passais plus de temps sur word qu’a créer des sites internet ou faire de la veille sur tel ou tel sujet de société et que mes résultats s’en ressentaient. J’ai donc changé mes habitudes et commencé à écrire en dehors des salles de classe : dans les transports, au milieu de la nuit quand je me réveillais avec un éclair de génie, ou en marchant : il n’y a rien de mieux que la marche pour s’aérer la tête et laisser les idées venir. Excellent pour la créativité. Moins pour la sécurité car quand je suis lancée je ne vois plus ni les gens – au mieux – ni les poteaux et les feux – au moins mieux !

Heureusement je bénéficie désormais – admirez mon positivisme – d’une demi heure de RER tous les matins. Je n’aurai jamais cru que des vieux sièges rouges et des visages fermés puissent autant m’inspirer ! Contre la page blanche je préconise donc les transports en commun grâce à qui mon blog ne s’est jamais aussi bien porté !

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