J’adore aller à la plage. Je ne rêve que de ça l’hiver quand je suis à Paris et que je regarde la pluie glacée tomber dehors. La plage, le soleil, le sable chaud…
Et puis finalement quand arrive l’été et qu’enfin je pose mes pieds dans le sable je me souviens.
Je me souviens que j’aime la plage mais pas le sable. Le sable qui se colle sur ma peau enduite de crème et me fait comme une seconde peau que je vais ramener à la maison et qui va boucher la douche. Le sable partout dans les cheveux et qui gratte jusqu’au shampoing. Le sable qui s’immisce dans mon maillot, sur mon paréo et entre les pages de mon livre et que dès que j’essaie de l’enlever je mets plein de gras sur la page – à cause de la même crème que tout à l’heure – et que l’encre coule et je ne comprends plus rien à la phrase que j’étais en train de lire. Le sable qui abime la seule manucure que j’avais reussi de toute l’année. Le sable qui recouvre l’intégralité de la plage.
Mais heureusement à la plage il y a aussi la mer. Et quand je suis dans la mer, tout le sable s’en va et ça c’est vraiment chouette. Mais bon ce qui est moins chouette c’est qu’il n’y a pas que le sable qui s’en va. Il y a aussi le mascara qui coule sur les joues, le brushing qui prends le large et le haut du maillot qui prend des libertés par rapport à son emplacement initial. La mer qui grouille de petits et moins petits poissons. La mer qui est pleine de sel qui fait coller la peau et piquer très très fort toutes ces petites ampoules que si j’avais su j’aurai pas mis mes nouvelles sandales pour venir.
Mais heureusement à la plage il y a des douches. Ah les douches. Est ce que ce n’est pas le meilleur truc de la terre ? Bon pour accéder aux douches il y a toujours ce petit moment où je voudrais disparaître, quand je traverse avec la grâce d’un canard boiteux la plage bondée, fesses en arrière, cheveux en pétard, algues collées sur les cuisses et yeux rouges façon toxico. Plus que quelques mètres, le temps de traverser la rigole dans laquelle tous les gamins de la plage se sont donnés rendez-vous pour gentiment jouer dans les eaux sales de tout ce petit monde qui se frotte à qui mieux mieux sous le jet sans trop de respect pour la pudeur des quidam – moi – qui attendent leur tour.
Mais heureusement après la douche je me sens mieux et je ferai même bien un château dans la rigole avec tous ces marmots si seulement je n’avais pas peur du sable, du sel, des algues et des gens.
Vous l’aurez compris ce n’est pas en repartant de la plage que mon quota stylistique est au max. Donc j’essaie – je note bien j’essaie – de tout donner sur le chemin de l’aller. Avec ici une robe de la marque australienne Paddo to Palmy et une paire de boucles d’oreilles en spinelle et argent dénichées sur le site de pierres Juwelo. Simple mais efficace.
– Robe Paddo to Palmy II Bijoux Juwelo II Lunettes Rayban –
Crédit photos : Beaauuu Paris
Peintures de haut en bas :
Terry Brooks
Meghan Forsyth
super série de photo
et cette robe bleu te vas super bien
gros gros bisous