Cette année pour mes premières vacances depuis un an – aaah la fameuse première année de CDI où tu cumules plein de RTT que tu ne peux pas poser – j’ai décidé d’emporter mes valises ( oui oui valises au pluriel! ) sur la côte basque.
Pour avoir déjà passé plusieurs été à Biarritz je connaissais déjà un peu le coin mais j’ai appris à mes dépens que on ne pouvait pas vraiment se targuer de connaitre la région en n’en connaissant que la moins Basque des villes. J’exclu ici volontairement mes différents passages à Bayonne pendant les fêtes dont je garde peu de souvenirs : beaucoup de gens en blanc et trop de sangria mauvais marché.
Direction donc le pays basque espagnol pour commencer.
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This year, for my first time off in a year – ah yes those first years on the job during which you accumulate compensatory days that you can’t use – I decided to bring myself and my suitcases (yes, plural) on the Basque coast. For having already spent multiple summers in Biarritz, I already knew the area quite a bit but I learned, at my own expense, that I couldn’t even slightly pretend to, as Biarritz is probably the least of the Basque cities. I voluntarily exclude the few times I went to Bayonne during the “fetes”, from which I recall very little: lots of people wearing white, and too much cheap sangria. I decide to start with the Spanish Basque Country.
J’arrive un jeudi soir à Saint Sebastian, couverte comme on se couvre à Paris au mois de juillet, c’est-à-dire avec au moins trois épaisseurs de trop. Le temps de me changer et voilà ma cousine qui m’embarque déjà dans un petit bar tout près de la plage, le Ondarra – 16 Avenue de Zurriola, où elle semble connaitre la terre entière. Le temps de déguster le cidre local – sans sucre – à un prix défiant toute concurrence (je pensais avoir mal compris vu que je ne parle pas espagnol mais non non le verre est bien à 1 euro 20 !!! ) nous voilà reparties vers la Parte Vieja (le quartier piétonnier, vestige de l´ancienne ville) . Nous marchons sans autre but que de se remplir l’estomac avec le plus de pintxos possible. Nous finissons chez des amis le temps d’un verre et repartons finir la soirée dans ce même bar où nous l’avions commencé dans lequel avait lieu un concert au rez-de-chaussée.
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I arrive on a Thursday night in San-Sebastian, wearing as much clothing as I usually do in July in Paris, meaning at least three layers too many. Time to change and my cousin picks me up to bring me pretty much right away to a bar right in front of the beach. That bar is the Ondarra (Avenue de Zurriola, 16) where she seems to know literally EVERYONE. Time for us to get a taste of the local drink, the cider – not sweet, but rather bitter – which is, by the way, super cheap (I thought I had misunderstood, my Spanish being a bit shaky, but no the glass really only costs you 1,20 euros!!!), we make our way to the Parte Vieja (the Old town). We walk with no other goal than to stuff ourselves with as many pintos as possible. We end up at a friend’s house for a while and then go back Ondarra, which had transformed itself in a concert venue.
Après une courte nuit – ou pas assez longue – nous attrapons un blablacar direction Pampelune, vêtues de nos habits de lumière : des vêtements prétendument blancs qui semblaient avoir connu la guerre ainsi que le traditionnel foulard rouge. Une heure après nous sommes sur place. Il a beau n’être que 14 heures il y a déjà du monde dans le centre.
Après un passage obligatoire à la case pintxos, nous partons visiter la ville, mojito à la main. La ville est très belle et a eu le droit à un coup de frais depuis les excès de la veille ; malgré le monde, nous profitons à sa juste valeur de la vieille ville, de ses murailles et de ses petites rues fleuries. À 17 heures, nous entamons la bière. À partir de là mes souvenirs de la ville ne sont plus que bitume, fanfare et gens en blanc (encore eux !).
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After a short (or not long enough) night, we catch a blablacar to Pamplona to go to the Sanfermines, dressed in our splendid white outfits (which we have been using since 2005) and traditional red scarfs. An hour later, here we are. Even though it was only 2pm, there were lots of people in the city center. After mandatory pintxos, we start our exploration of the city, mojito on hand. The city is beautiful and seems to have gotten a makeover since the debauchery of the previous night. Besides the crowd, we manage to enjoy righteously the city: its small streets, with flowers on the windows and the old city walls from the Middle Ages. Around 5pm, it’s beer time. From there, my memories of the city are asphalt, music and people dressed in white (again!!).
Le samedi nous décidons de partir découvrir Zumaia après un rapide passage dans les magasins du centre de Saint Sebastian (démon du shopping quand tu nous tiens !) et un passage par la Basílica de Santa María del Coro qui est une merveille architecturale. L’excursion à Zumaia vaudrait à elle seule un article tant c’était épique! Cependant, dans ma grande bonté, je vous épargne les détails de notre périple et de comment nous nous sommes perdues dans les transports puis dans la ville pour finalement arriver sur la fameuse plage dont on nous avait tant parlé ! Et il faut dire qu’elle vaut le coup cette plage, surtout au coucher de soleil ! Odeur de barbecue, musique d’ambiance et ses falaises sculptées qui tombent dans la mer : c’était de toute beauté !
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On Saturday, we then decide to head to Zambia, after a short stop by the stores of San Sebastian (ah evil shopping…) and an even quicker one by the Basilica de Santa Maria del Coro, an architectural wonder. The excursion to Zumaia would deserve an article for itself, as it was epic! However, I won’t indulge in sharing the details of our trip with you and how we got lost (on the way, and there!) to FINALLY get to that much talked about beach which I had heard so much about! And I have to say, it was worth it, especially during the sunset! The smell of BBQ, chill music and the breathtaking Flysch Cliffs: it was gorgeous!
Pour ma dernière journée, nous décidons d’arrêter un peu de bouger et restons à Saint-Sébastien histoire déjà de faire un peu le steak sur la plage (thermostat 50 et on se retourne toutes les heures quand le minuteur sonne !) et aussi de se reposer. Nous choisissons la plage de Zurriola plus calme que celle de La Concha et aussi plus proche de notre logement au cœur de Gros, un des quartiers de la ville. À 14 heures une fois que nous sommes bien grillées nous partons nous balader le long de la mer puis revenons vers le vieux quartier en passant par les plages et le port. La journée est déjà bien avancée nous décidons donc d’entamer la tournée… des restaurants !
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For my last day, we decide to stop running around and stay in San Sebastian, first of all to go grill on the beach (50C degrees and flipping back and front when the alarm rings!) but also to relax. We therefore chose the Zurriola beach, more calm than La Concha and also much closer to our apartment in the heart of the Gros district.Around 2pm, when we finally can see the mark of our swimsuits on our poorly hydrated bodies, we go on a long walk along the beach and around one of San Sebastian’s mounts (Monte Urgull) to end up in the Old Town, near the port. Now, it’s our stomachs who want attention so we decide to head to… the restaurants!
C’est l’une des choses qui m’a le plus surpris là-bas, mais quasiment personne n’a l’air de s’asseoir pour dîner. Tout se passe debout autour de tables de bar. Et pour chaque pintxo on change d’adresse car si le Bar Narrika sert les meilleurs patatas bravas de la ville c’est á La Mejillonera que l’on trouve les meilleurs moules et au Bar Diz que l’on trouve les meilleures tortillas. Seulement moi, parisienne que je suis, j’ai envie de poser mes fesses autour d’un verre de rosé et d’arrêter de traîner de rues en rues. Nous finissons donc chez Juantxo Taberna qui sert des pommes de terre tout simplement degueu, mais un très bon vin – à 1€ le verre – et ce avec le sourire.
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One thing that surprised me the most is the fact that no one seems to eat sitting down. Everything happens around bar tables. And for every pinto, you have to change the place! Because if the Bar Narrika serves the best patatas bravas in the city, it’s at La Mejillonera that you find the most appetising mussels and at the Bar Didz that the tortillas will make you roll on the floor. The only thing is, Parisian that I am, I want to sit my butt down on a chair, with a glass of rosé and stop wandering from street to street. We end up at Juantxo Taberna (do NOT order their patatas bravas, simply disgusting) but a very good wine – again only 1euro a glass – and with a smile!
Petit point sur les coutumes locales :
Si saint-Sébastien se situe géographiquement en Espagne, la ville se revendique surtout basque. De fait, l’accent n’est pas le même qu’ailleurs – d’après les gens qui entendent la langue de Serventes – et certains mots ne sont pas les mêmes non plus. On mange par exemple des pintxos et non des tapas, on dit Agur et pas Adios et on aime mettre des X dans tous les mots que l’on prononcera CH. (Kaixo, Txuleta, Txakoli…).
Saint-Sébastien est réputé pour son cidre – le fameux sans sucre – appelé là bas Sidra ainsi que ses écoles de gastronomie: inutile donc de vous étonner si tous les jeunes que vous croisez semblent être cuisinier.
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Little lesson on the local habits: Even if San Sebastian is geographically located in Spain, the city is proud of its Basque side. Consequently, the accent is different than everywhere else in Spain – according to those who speak Serventes’ language – and certain words are not at all the same. For example, you eat pintos and not tapas, you say Agur and not Adios and they just loooooove putting Xs in every single word (which is pronounced SH) (Kaixo, Txuleta, Txakoli…). San Sebastian is famous for its cider – the famous bitter one – called Sidra but also its cooking schools: don’t be surprised if all the young adults you meet there seem to be cooks.
SHOP MY VACATION STYLE :
COMBINAISONS :
MES LOOKS :
Traduction by Lily’s Words
sympa ce séjour ,
j’y part aussi pendant une semaine , cela va faire du bien
gros gros bisous
J’ai bien aimé cet article. À travers ton récit, j’ai découvert des endroits que je ne connaissais pas. Tu as aussi fait de magnifiques photos qui donnent envie de faire un tour dans cette région. Merci pour le partage.