Le problème de la mode et de ses continuels 6 mois d’avance c’est qu’elle donne des envies compliquées à assouvir sur l’instant. Par exemple depuis quelques semaines et les derniers défilés un peu partout – Stockholm, Copenhague, NYC, Londres et Milan – j’ai des envies de jaune. Au début ce n’était pas trop violent, c’était juste une idée dans un coin de ma tête, un post-it collé sur ma to-do list mentale : acheter un truc de jaune, un jour, si je trouve.
Et puis Paris est arrivée, Jacquemus est arrivé suivi de près par Nina Ricci, Elie Saab et tout un tas d’autres créateurs et là ma petite envie qui ne m’empêchait pas encore de dormir est devenu une super méga grosse pulsion. Une envie de jaune comme certaines femmes enceintes auraient des envies de fraise.
La dessus j’ai reçu un mail de Ganni pour me dire que leur dernière capsule avec des bananes partout était en ligne, comme si j’avais vraiment besoin d’une piqûre de rappel. Comme si je ne voyais pas encore la vie en jaune.
Mais attention quand je dis jaune je ne dis pas n’importe quel jaune. Je parle du jaune poussin de l’été prochain, pas du jaune moutarde de cet hiver. Et qui dit « été prochain » dit aussi « pas encore dans les magasins ». Frustrant.
J’ai cherché partout la pièce que j’avais dans la tête : à savoir un gros pull jaune – poussin donc – en maille torsadé et un peu large. Le genre de truc que j’ai dessiné dans ma tête mais qui est introuvable sur le net.
J’ai cherché tellement partout que j’ai fini par trouver mon bonheur : à savoir un pantalon pas du tout en maille, pas du tout torsadé mais franchement jaune. Je suis heureuse. Par contre je viens de voir du vert chez Balenciaga…
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