Moi qui pensais que mon dernier article serait justement mon dernier sur le vaste sujet que sont les trajets avec la SNCF. Faux, j’ai envie de dire complètement faux ! Car une mésaventure peut en cacher une autre (n’est-ce pas cela que l’on dit ?)
Me voilà donc dimanche soir, couverte comme jamais, bonnet, écharpe, picnic : je suis com-plé-te-ment prête ! Si tout va bien dans 10 minutes ma navette va arriver et si tout va très bien dans une heure je serai dans mon train. Ça, c’est la théorie.
Dans la pratique à l’heure indiquée sur mon billet je suis bien à l’arrêt de bus (depuis déjà 20 minutes en fait !) mais ne voit que la nuit noire et la brume qui brumois mais nulle trace de mon bus… 10 minutes plus tard non plus. C’est dommage car ces 10 minutes c’est tout juste ce dont j’avais besoin pour choper mon train…
Dévouée (ou bonne poire, comme moi ?) ma sœur se propose de me conduire jusqu’à Rennes dans la nuit, à l’heure où elle préférait certainement être avec ses enfants que sur la 4 voies avec moi à essayer de jouer contre la montre, sans dépasser les limites de vitesse ( je précise !)
On est donc là en train de rire (un peu jaune) sur mes mésaventures quand je reçois un sms de la SNCF m’informant aimablement que mon train est supprimé et qu’idéalement ce serait bien que je renonce à mon trajet. Oui, oui « renonce » c’est le mot utilisé dans leur sms. Là encore je ris, mais carrément noir. Parce que moi je renoncerai bien à rentrer, je resterai même bien en vacances toute ma vie dans la pampa bretonne mais il parait que il faut que j’aille travailler.
Sauf que là dans l’immédiat je ne peux rien faire sinon acquiescer quand ma sœur me propose de faire demi-tour. Retour donc à la case départ quittée une heure auparavant. Pragmatique je décide que demain je prendrai le premier bus pour choper le premier train et essayer d’arriver au bureau dans un horaire un peu prêt convenable, disons avant midi pour être optimiste !
A 6 heures du matin je suis donc sur le pied de guerre et un peu plus d’une heure plus tard je suis dans ma navette, celle qui a toujours dix minutes de retard. Toujours ces 10 minutes dont j’ai cruellement besoin pour choper mon train. La notion de ponctualité n’est pas la même pour tous il faut croire car mon bus entre dans la gare routière au moment même ou mon train est supposé quitter son quai. Timing parfait !
C’est totalement désabusée que je tire ma valise, maintenant je connais le chemin. Et là chance, chance dans ma malchance je veux dire, mon train, enfin celui que j’ai prevu de prendre, a une demi heure de retard ! Pile assez pour profiter des cafés de la SNCF – les mecs ils ont vraiment cru qu’un peu de caféine allait me dissuader de les détruire dans le mail bien senti que je n’ai pas manqué de leur envoyer !! – et m’assurer que j’ai quand même le droit de prendre ce train complet pour lequel je n’ai pas payé.
J’ai le droit, mais comme je n’ai pas de place et pour seul billet celui totalement obsolète de la veille je voyagerai sur un strapontin. Un strapontin en première mais un strapontin quand même, c’est-à-dire genoux collés à ceux du voisin d’en face, dos collé au mur et au milieu des valises qui roulent sur moi à chaque virage.
Avec une nouvelle heure de retard, ce n’est que la 3ème du week-end j’arrive enfin à Montparnasse. Je suis lessivée, en retard, fauchée et fâchée mais hey, je suis arrivée !
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Crédit photo : Beaauuu Paris
Artwork Leslie David
SHOP MY STYLE :
le rose est une couleur qui te vas très bien
j’aime beaucoup
gros bisous