Comme vous le savez – ou pas – je suis une grande fan de littérature et d’histoire : et ce même si je sais que j’ai quelques petits – gros – soucis à respecter cette même langue française que j’aime tant, à grands coups de fautes d’orthographes et d’anglicismes !
À la maison nous avons tous commencé à lire très tôt. Au primaire mes parents devaient me confisquer les « Harry Potter » pour que je ne passe pas la nuit à lire et en BTS, des années après, rebelote, mais avec mes profs qui m’ont coup-sur-coup confisqués « Marie-Antoinette l’insoumise » de Simone Bertière, Le tome 5 de « Catherine » par Juliette Benzoni et « l’impératrice des adieux » de Michel de Grèce.
Heureusement entre les deux j’ai fais un bac L durant lequel il était particulièrement recommande de lire : « Les fleurs du mal » de Baudelaire, « Poésies » de Rimbaud, fin de partie de Beckett – j’ai détesté – et surtout, surtout « Les liaisons dangereuses » que j’ai du lire 5 fois en un an au point de connaître certains passage par cœur aujourd’hui encore.
Au bout d’un moment mon livre n’était meme plus lisible à force d’annotations et de surlignages car fais partie de ces personnes qui cornent les pages de leur livre quand elles aiment un passage. A une période ma bibliothèque à commencée à souffrir physiquement et esthétiquement car je collais aussi des post it partout ! Heureusement je suis récemment passé à un autre moyen : je prends les passages que j’aime en photos et les recopies ensuite dans un carnet qui compile mes morceaux de littérature préfèrès !
Dans ces pages on retrouve écrit à la main la moitié des liaisons dangereuses et de sa version moderne par Camille de Peretti : « Nous sommes cruels ». Morceaux dans lesquels j’ai pioché pour alimenter la correspondance épistolaire que j’entretenais avec ma meilleure amie où nous nous parlions comme les personnages du roman. Oui, nous avions des délires de littéraires. Elle était Merteuil, j’étais Valmont et nous nous vouvoyant sur des dizaines de copie double en relatant tous les ragots que nous arrivions à nous mettre sous la dent et les plans machiavéliques que nous élaborions pour sécher les cours et aller boire des bières en douce au soleil.
Seulement au bout d’un moment il a bien fallu que j’ouvre un autre livre. Mais je voulais rester dans cet univers de crinoline et d’amour contrarié. Je me suis donc offert une version reliée de la princesse de Clèves. J’ai retrouvé dans cette histoire tout ce que je voulais : de l’histoire, du drame, de l’amour et une bonne dose de cynisme. (Au cas où vous n’auriez pas encore capté le truc j’ai quelque chose avec les histoires un peu dramatiques mettant en scène des princesses sur fond de fresque historique !)
Le livre était beau si bien que je n’ai corné aucune page. C’était mon premier livre relié. Maintenant je suis fan de cet objet (passion certainement héritée de mon père qui prend un plaisir fou à lire des livres dont il faut découper les pages au couteau et qui en possède une sacrée collection !). Je me souviens même d’une brocante dans laquelle j’avais acheté un ouvrage sans même regarder le titre juste parce que je le trouvais beau. Le dernier en date « Jésus » un pavé de plus de 900 pages avec une belle couverture en cuir offert par mon père – toujours – et que je n’oserai jamais sortir de mon salon tant l’objet est beau, mais que je lie ce coup-ci.
C’est avec les dilettantes que j’ai pu réconcilier un peu toutes mes passions puisque Blanche fabrique des sacs dans les livres anciens. Résultat je peux corner la version poche et pavaner avec la version reliée : et pas que dans mon salon !
– Manteau Jennyfer || Blouse Sister Jane || Jean Farleigh Asos || Mocassins Louis Vuitton || Sac sur-mesure les Dilettantes –
Pour commander votre sac personnalisé vous pouvez contacter Blanche – la créatrice – sur instagram ou sur facebook !
Superbe idée ! Un grand bravo à la créatrice !
Mais je fais la même chose avec les passages que j’aime d’un livre, je les prend en photo avec mon téléphone haha Je comprendre ton choix 🙂