Si ça ne va avec rien c’est que ça va avec tout !
J’aime bien les théories à deux balles qui permettent de justifier plus ou moins tout. Un peu comme quand je sais que je vais faire une connerie et que je me répète mentalement et en boucle que « mieux vaut avoir des remords que des regrets » ou que j’abuse au buffet à volonté en pensant que « mieux vaut trop que pas assez » ou que lorsque j’hésite entre deux choses je les prends les deux parce que « en cas de doute, pas de doute » et que de toute façon « YOLO« . J’imagine que c’est plus ou moins ça que les autres appellent « l’auto-persuasion ».
Résultat en terme de mode je fais la même chose en allant encore plus loin dans le délire avec ma théorie préférée « Si ça ne va avec rien, ça va avec tout » qui me fait tranquille-achille porter des baskets moches avec mes robes préférées ou porter une écharpe vert gazon par dessus un peu près tout mes looks. Et puis, depuis que Gucci à fait défiler des mannequins abhorrant un magnifique (ou pas !) mono-sourcil je suis à deux doigt d’être convaincue que le moche est le nouveau beau (et à deux autres doigts de tout plaquer pour aller élevé des chèvres dans le Larzac afin d’avoir le temps de me questionner sur le sens de l’humanité !).
Bref je suis de toute façon intimement persuadée que tout ce qui est assumé passe. Il suffit de faire abstraction des regards qui matent sans complexe ma coque d’i-phone en forme de spray pour les vitres et ces autres qui se demandent s’ils auraient, à ma place, bien assorti des pois et des carreaux de cette façon.
Puis de toute façon comme disent mes collègues au bureau « quoi que tu portes tu auras toujours une petite tête de catho » ce qui me laisse finalement une bonne marge de progression ! YOLO
Quelques règles du YOLO-fashion à respecter :
Même si je serai presque tenté de vous dire que les règles sont faites pour être enfreintes (les règles de mode hein !! Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dis !!) je pense qu’il existe quand même quelques principes à suivre pour ne pas ressembler à un sac-poubelle (même si d’après ma petite sœur je suis mal placée pour parler vu qu’elle pense que je ressemble en effet à un sac-poubelle, ou du moins à Zezette dans les visiteurs, quand je suis habillée comme ça !). Je fais fi de son avis et je vous dit ce que je pense de la chose !
Premièrement : calmer le jeu
Que vous soyez partie sur la superposition robe / pantalons ou sur l’idée de porter vos collants sur la tête – après tout on parle bien de grand n’importe quoi – pensez à calmer le jeu avec une ou deux pièces « neutres » comme un jean, un tee-shirt blanc, une chemise… le genre de pièces qui reposent la retine mise à mal par le reste du look.
Deuxièmement : avoir les bonnes inspirations
Il y a Zezette donc, soit, mais il y a aussi les scandinaves qui maîtrisent mieux que n’importe qui l’art de l’assemblage. Alors on suit @polliani @annabelrosendahl @nathaliehelgerud @darjabarannik ou encore @pernilleteisbeak pour apprendre à la bonne école.
Troisièmement : Porter des lunettes de soleil
Ça n’a aucun rapport avec le truc mais si vous n’êtes pas certaine d’assumer le regard des passants sur vos collants violets sachez au moins que, planquez derrière des verres opaques vous ne vous protégerez pas du regard des autres mais éviterez de les croiser, c’est toujours ça de pris !
– Veste / Jacket Zara || Robe / Dress Gat Rimon || Jean / Jeans Levis || Baskets / Sneakers Adidas –
Crédit photo : Beaauuu Paris