Comme vous avez pu le constater, depuis quelques semaines je me suis « mise au vert » ( expression uniquement utilisée par les parisiens qui n’ont pas vu d’autres arbres que ceux du square depuis des mois !).

J’ai donc posé ma valise au milieu des vignes bourguignonnes ( c’est une façon de parler hein ! En réalité elle est au milieu de ma chambre, qui se trouve dans la maison de mes parents qui se trouvent elle-même dans un petit village bourguignon, qui se trouve quant à lui vraiment au milieu des vignes !) pour me reposer et souffler un peu après avoir quitté mon précédent emploi.

Et c’est bien simple, depuis que je suis arrivée je me suis transformée. Pas parce que je « me suis retrouvée » ou parce que je « prends le temps de prendre le temps » non. Enfin un peu oui, mais il y a autre chose ! J’ai senti qu’un truc se passait quand en sortant de la voiture j’ai levé le nez au ciel – alors qu’il pleuvait quand même pas mal ! – et que je me suis entendue dire quelque chose qui ressemblait à « oh, on respire ici ! » comme si j’avais eu le nez bouché tout le reste de l’année !

Après c’est allé de mal en pire. Je me suis vue, au ralenti, comme dans les films, partir courir dans la gadoue avec mes bottes en caoutchouc avant de me rouler – ou presque – dans les feuilles mortes !

Le lendemain dès le réveil j’ai compris que j’étais atteinte quand j’ai ouvert les fenêtres de ma chambre en grand alors qu’il faisait au moins, moins 8000 et que j’ai trouvé que tout ce brouillard avait un charme super pittoresque et que ça ne m’a même pas déprimée.

Quelques heures après j’ai croisé mon reflet dans un miroir, pas maquillée, cheveux au naturel, pull en maille irlandaise, écharpe à carreaux « pour faire couleur locale » et bob de pluie sur la tête. Et ça ne m’a rien fait. Et je suis même sortie comme ça, un tote bag au bras : tote bag n’étant pas le nom du nouveau it-bag Dior ou Chloé mais bien un sac en tissu sans forme, qui n’était même pas assorti à mon vernis.

Les jours suivants j’ai cessé de lutter contre cette drôle de maladie. J’ai arrêté de me culpabiliser de prendre plaisir à aller donner à manger aux lapins et de ne pas avoir consulté une seule fois internet pour savoir qui, chez les marseillais c’était fait éliminé. Je ne suis pas allée chez le médecin pour essayer de comprendre comment je pouvais prendre du plaisir à me coucher tous les soirs à 20h30 et j’ai accepté l’attrait malsain qu’exercent sur moi ces kilomètres de routes perdues au milieu de nulle part.

Je vous tiens quand même au courant quand j’irais mieux !

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