
Soyons clairs – on pause les bases dès le début comme ça le reste passera mieux – je suis intimement convaincue qu’il n’est pas nécessaire d’attendre de vivre dans une yourte, pieds nus à ne manger que des racines pour s’exprimer sur le « bien consommer« . Pour moi c’est une somme d’efforts faits par chacun qui compte et je n’ai pas de problème avec le fait que des végétariens prennent l’avion, ou que des accros à la poubelle jaune mange de la viande. ce qui compte c’est la bonne volonté, et puis il vaut mieux faire trop peu que rien du tout… comme je l’ai vu écrit dans les toilettes de mes grands parents depuis mon enfance :
« Tout homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire et surtout la grande armée des gens d’autant plus sévères qu’ils ne font rien du tout. »
Bien, ceci étant posé nous pouvons désormais passer en paix au vif du sujet. Comment bien consommer, mieux consommer la mode ? Ca se passe comment ?
Je crois que j’ai pris conscience du problème de mon problème de surconsommation le jour où j’ai cassé les portes de mon dressing qui ont cédées sous la pression des vêtements entassés dedans et que, forcée de faire un tri pour remettre les portes à leur place, je me suis rendue compte que je ne portais que la moitié de ce que je possédais, et encore (on se souvient que j’ai un coeur de marseillaise !!) : ceci est une estimation à la haute.
A partir de ce moment j’ai mis en place plusieurs nouveaux gestes.
- Je m’interdit à acheter quelque chose de nouveau, ou recevoir une nouveauté, sans faire sortir autre chose du placard ; autre chose que je revends sur Vinted ou donne à une association. J’essaie d’apprendre à posséder moins mais mieux. (je vous conseille d’ailleurs de tester la thérapie par le vide, au moindre coup de stress je rempli des sacs poubelles entiers et vraiment je me sens mieux après !)
- Je valorise au maximum la seconde main. Comme j’ai un léger (gros) penchants pour les belles marques (les marques chères en fait) c’est assez pratique car cela me permet de mettre la main sur des pièces Isabel Marant, Chloé etc. à des prix imbattables tout en faisant fonctionner l’économie circulaire.
- Je fuis la fast-fashion. Je ne dis pas qu’il ne m’arrive pas de craquer de temps en temps pour une pièce mais je m’interdit formellement les razzia shoppings dans les boutiques telles que Zara (pour ne citer personne) qui en plus de polluer comme jamais ont une très légère tendance à pousser à consommer toujours plus de mode éphémère.
- J’essaie de découvrir de nouvelles marques, de nouveaux shop dont l’engagement écologiques n’est pas juste du marketing.
Ce qui nous conduit enfin à parler de Escale. Escale donc, qu’est ce que c’est ?
C’est le nouveau eshop qui sélectionne pour vous les meilleures marques éco-responsables ET jolies du moment. Car oui il est possible de s’habiller planète-compatible autrement qu’en portant des tee-shirts en toile de jute (et qui ne grattent pas du coup !!).
Mais marques éco-responsables qu’est ce que ça veut dire d’ailleurs (ah ! vous n’aviez quand meme pas oubliez que j’aimais faire les questions / réponses !!) ?
Ce sont des marques qui produisent localement, qui font attention aux matières utilisées pour la fabrication, et qui s’engagent à ce que leur salariés, artisans et petites mains travaillent dans des conditions dignes et humaines.
ATTENTION cependant : comme vous vous en doutez (ou pas !), produire de manière consciencieuse à un coût… élevé. Surtout pour les petits artisans. De fait le site ne garanti pas une production 100% locale mais vous promet que pour chacune des marques proposées les conditions de travail des producteurs et la qualité des matériaux sont respectés.
CE QU’ON TROUVE SUR ESCALE :



Et pour tout achat de cet article un repas est offert à un enfant en Asie via l’association Enfant du Mékong.



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